Chronique de notre travail et de nos succès
Soutien aux ours maltraités en Ukraine
5 raisons...
... de ne pas manger de foie gras
- Le gavage est une maltraitance animale interdite en Suisse depuis 1978.
- Environ 200 tonnes de foie gras sont importées en Suisse chaque année. 600’000 oies et canard meurent uniquement pour répondre à la demande suisse.
- Le canard est forcé d’ingérer jusqu’à 1kg d’aliment par gavage, 2 fois par jour en 3 secondes. L’équivalent de 12kg de spaghetti en une journée pour un être humain.
- Le foie peut atteindre jusqu’à dix fois sa taille normale. Le canard ne peut ni respirer, ni bouger correctement.
- L’élevage intensif de canard est un risque d’épidémie de grippe aviaire.
- Il existent des alternatives respectueuses des animaux.
Les trois mois de l’horreur
Immersion dans la vie d’un canard élevé pour produire du foie gras, du magret et du confit
Une vie artificielle dès ses débuts
La vie d’un canard dans la filière de production du foie gras commence tristement. Un prélèvement de sperme est effectué sur des canards de Barbaries. Des canes de Pékin sont ensuite inséminées artificiellement. Cette union crée un hybride stérile : le canard mulard, utilisé majoritairement pour la production de foie gras, magret et confit. Les oeufs sont ensuite couvés artificiellement, dans des conditions parfaites, mais sans chaleur maternelle.
La torture dès son éclosion
A sa naissance, le canard est sexé. Le premier jour de sa vie, une femelle est gazée ou broyée. Elle n’est pas assez rentable pour la filière du foie gras. Un mâle trop chétif subit le même sort. Les autres sont transportés du couvoir à l’élevage.
Une vie inadaptée
Commence alors la phase d’élevage du canard, il a d’abord un accès à volonté à l’alimentation. Il est gardé dans un bâtiment clos et chauffé, sans accès à l’extérieur. Bien qu’il soit un animal aquatique, il ne verra jamais à quoi ressemble un plan d’eau.
Mutilations méthodiques
Si le bec du canard n’a pas été brûlé le jour de son éclosion, il est coupé vers 21 jours par l’éleveur avec des ciseaux. On lui arrachera également les griffes. Ces mutilations sont effectuées pour éviter qu’il blesse ses congénères, vu la promiscuité qui existe entre eux. Ces opérations sont évidemment terriblement douloureuses. De plus, le dégriffage se fait avec une machine qui peut lui provoquer de graves blessures aux pattes.
La phase de croissance
Pendant cette période, le canard grandit. Il a un accès libre à l’extérieur. Mais toujours sans eau. Parfois il pleut, et il peut patauger dans de la boue. C’est mieux que rien. Il a un accès libre à la nourriture, mais limitée dans le temps.
La préparation au gavage
Maintenant, le canard n’a accès à de la nourriture plus qu’une fois par jour. Affamé, il mange le plus possible. Son foie commence à grossir, mais pas suffisamment pour la filière. Il devra subir la pratique cruelle du gavage.
Le gavage
Le canard est gardé en cage avec d’autres congénères. Au moment du gavage, il essaie de s’éloigner de la personne et de la machine automatique qui le gaveront. Mais il ne peut pas. Il est stressé.
A l’aide d’un tube en métal, jusqu’à 1 kg de purée de maïs est injecté de force à travers l’oesophage dans le jabot du canard. Le tout en 2-3 secondes, deux fois par jour. A force d’être gavé, son œsophage est blessé, il a mal.
Un foie malade
Son foie gras grossit de jour en jour. Il pourra atteindre 10 fois sa taille normale. La pression exercée sur ses poumons l’empêche de respirer correctement, il halète. La grosseur du foie l’empêche de se mouvoir correctement. Il devient de plus en plus malade. Certains de ces congénères n’ont pas survécu.
d'où provient le foie gras ?
Traditionnellement, le foie gras provient du foie d'oies gavées. Cependant, actuellement, la majorité (+90%) de la production de foie gras provient du mulard. Ce canard est un hybride stérile issu du croisement d’un canard de Barbarie et d’une cane de Pékin. Il est utilisé car il est facile à manipuler et a un bon potentiel de production.